Jour 6 – St Michel en l’Herm – St Jean des Monts – 118km
Aujourd’hui fut notre plus longue journée : 118km et nous avons pédalé 6h20. Pas mal pour un avant dernier jour (et bah oui, demain notre périple se termine à Nantes). La raison ? Une bonne nuit dans un lit (ça repose) (lolo: et un oreiller bien gros en plumes et Tom qui a arreté de me filer des coups de latte… il a du lire le blog), des pistes bien indiquées (nous ne nous sommes pas trop perdu), et puis des muscles (bah oui, il faut des muscles pour déplacer un vélo et ses sacoches)(lolo: moi j’en ai 10-15 de moins que les autres mais bon je dis rien, je pédale).
Nous avons quitté le marais poitevin puis longé la côte vendéenne. Il n’y avait pas trop de vent, plutot agréable. Par contre, la côte vendéenne, et bah c’est moche. Jusqu’ici nous avons traversé de jolis petits village (et villes). Royan était dans notre top « ville faute de gout » mais là, la cote vendéenne a gagné le palmares. Il faudrait penser à pendre les architectes qui ont bétonné tout ça. Et puis haute saison oblige, les pistes cyclables étaient pleines de piétons, familles, gamins, chien… pas toujours facile de se déplacer (lolo: et en plus les pistes etaient avec sable et graviers. Et en plus toute tordues entre les arbres. En fait rien ne vaut une bonne departementale bitumée et bien droite avec quelques voitures de temps à autre pour pimenter le tout. Le sable c’est nul).
(Fred: ce qui suit est intégralement écrit par Antonio lui même, je tenais à le préciser avant que Toi, Ami lecteur, tu continues la lecture de ce blog)
Sinon, je voudrai dédicacer ce paragraphe à Antonio, et au nom de toute l’équipe lui dire bravo. En effet, ce matin Antonio avait un peu mal au genou gauche. Au bout d’une trentaine de kilomètre nous avons du nous arreter dans une pharmacie pour acheter une genouillère et des anti-inflamtoire. Antonio a pédaler toute la journée sans mot dire. Lorsque nous lui demandions « alors, ce genoux? », il répondait, stoïque, le regard plongé dans l’horizon : « ça picote ». Un grand bravo à Antonio, et nous lui souhaitons tous bon rétablissement (lolo: bon il a commencer par me finir mes anti-inflammatoires qu’il prenait à grosses doses matin midi et soir. Apres il s’est mis aux antidouleurs… c’est pour ça qu’il etait stone et qu’il sentait rien) (Fred : tout ça sans parlé du gros pot d’AL aussi connu sous le nom de GaC, qu’il a vidé en une semaine, mais ça on ne le dira pas…).
Tom: Et félications à la tente des gros qui a mis une déculottée à la tente des maigrichons au babyfoot. (Fred: respectivement Antonio et Fred contre Tom et Laurent)
vive le camping!
Demain, direction Nantes puis train vers Paris.
Kilomètres parcourus : 118km
Kilomètres parcourus depuis le départ : 597km
Temps pédalé : 6h19
Vitesse moyenne : 19km/h
Montée totale : 455m
Descente totale : 468m
Sable bouffé : 2kg350
Jour 5 – Les Mathes – St Michel en l’Herm – 87km
Routine matinale au reveil : on ouvre un oeil, on sort de la tente, on se fait un brin de toilette, on démonte les tentes, on petit-déjeune debout, on pli bagage, et hop, on pédale (ouais, la routine quoi)(Fred: 2h de routine quand même…)(lolo:tom me file des coups de latte pendant la nuit. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un leger doute sur ses moeurs… je m’inquiete). Nous avons quitté Les Mathes en direction de l’Ile d’Oléron. Pas facile d’emprunter les ponts avec voitures, camions et vents de face (lolo: heureusement cette année la tom indienne marche bien. Par contre la Fred indienne c’est nul avec l’extra wheel). Mais bon, Cochonou était avec nous, on l’a fait. Et là, pas de bol, nous sommes arrivés à l’Ile d’Oléron à 10h30 mais il fallait attendre 14h pour prendre le bateau en direction de La Rochelle. Nous en avons profité pour enfin accéder à internet et poster nos 3 blogs de retard (et oui, pas facile d’avoir un réseau sur cette fichue cote Atlantique depuis le début de notre périple)(lolo: bon il faut dire que tonio passe son temps à raler et ne fait pas d’efforts non plus).
Et puis nous voilà sur le bateau pour 45 minutes de traversée vers La Rochelle. Et là, micro sieste (c’est que ça fatigue le vélo). D’un coup d’un seul, nous voilà sur le port de La Rochelle… et Fred qui crève le pneu de sa fameuse extra-wheel (vous savez, l’extension que vous voyez sur les photos et qui ne sert à rien (lolo: sauf à avoir 33% de chance de plus de crever un pneu)). On a rapidement changé la chambre à air tout en taillant la causette à 3 petits vieux du coin. Bien marrant. Et puis après nous avons tracé vers notre destination : une chambre d’hote avec des vrais lits et des vrais coussins. Nous avons donc traversé le marais poitevin (tout plat, mais ça souffle pas mal) et sommes arrivés à 18h30 (lolo: on a failli perdre Fred à un moment – il perdait ses affaires en roulant et nous on a pas que ça a faire de l’attendre quand même. L’oreiller nous attendait). On se pause, on se douche et hop : restaurant gastronomique (une petite douceur dans ce monde de cyclistes de brutes).
Par contre, on a jeté un oeil à la carte, et bah on n’est pas arrivé à St-Nazaire. A suivre…
Kilomètres parcourus : 87km
Kilomètres parcourus depuis le départ : 479km
Temps pédalé : 4h40
Vitesse moyenne : 19km/h
Montée totale : 261m
Descente totale : 263m
(lolo: et un peu de pluie aussi)
Jour 4 – Porge s/océan – Les Mathes – 112km
Très bonne journée, on a bien pédalé. Mais sinon, pas d’inspiration pour le blog, pas de réseau, pas de lit douillet. On vous laisse avec nos photos.
Kilomètres parcourus : 112km
Kilomètres parcourus depuis le départ : 392km
Temps pédalé : 5h15
Vitesse moyenne : 20.4km/h
Montée totale : 376m
Descente totale : 410m
Jour 3 – Qque part au sud de Biscarosse – Porge s/océan – 82km
Bon, pas super le camping sauvage en fait : des bruits de canards, des moustiques, de la rosé, des aboiements de chiens, des anes… c’est quand même mieux le silence de la ville. Et puis je vous passe les petites plantes qui se mettent entre votre dos et la toile de votre tente. En tout cas, pour un reveil matinal, il était matinal : debout à 6h30 ! Nous avons plié les tentes humides, empacté nos fringues mouillés, mangé notre petit déjeuner, mis une petite laine et nous avons pédalé jusqu’à Biscarrosse et pris un petit café chaud (ras le bol de manger froid). Et puis après, on a pédalé, pédalé, pédalé. Ami lecteur, nous te devons cette information cruciale : Les Landes, c’est pas si plat que ça ! Et puis il y a du vent sur la cote. Mais bon, notre musculature et notre forme légendaire ont eu raison de ces éléments déchainés. Par contre, saison haute oblige, il y a du monde sur les pistes cyclables (familles, joggers, gamins…), c’est un peu dangereux parfois.
Vers midi, nous avons pris le bac à Arcachon vers le Cap Ferret. Et puis là, on a pédalé, pédalé, pédalé… mais pas tant que ça. Ami lecteur, nous avons une confession à te faire : difficile de trouver un campement en 4/5h sur la cote Atlantique en saison haute au mois d’aout (Fred : surtout qu’on est pas beaucoup aidé par tous nos amis virtuels de FB, twiter et autres G+). Donc, ami lecteur, si tu nous suis, sache que tous les jours nous maudissons Robin. Nous maudissons Robin et toute ça descendance sur 7 générations. Oui, ami lecteur, comme nous tu sais très bien que si nous avons choisi les dates du 8/15 août pour faire cette randonnée, c’est à cause de Robin… qui nous a laché. Tout ça pour dire, que le seul camping disponible sur notre route se trouvait à Porge (alors que nous cherchions à atteindre Lacanau). Aujourd’hui nous n’avons pédalé que 82km.
PS : ne jamais faire confiance à Robin
PS bis : ne jamais faire ce genre de randonnée en juillet/aout.
Kilomètres parcourus : 82km
Kilomètres parcourus depuis le départ : 275km
Temps pédalé : 3h50
Vitesse moyenne : 20.4km/h
Montée totale : 479m
Descente totale : 461m
Jour 2 – Vieux Boucau les Bains – Qque part au sud de Biscarosse – 105km
Un blog extremement rapide avant le couché du soleil. Aujourd’hui, très bonne journée : les Landes, c’est tout plat ! Ce qui nous a permis de pédaler 5h10 et de faire 105km (lolo: et on a mit sa race à tom qui a deja le *** en choux fleur… deux jours seulement! tom:lolo demain c’est toi qui va devant pour nous emmener à 30kmh dans le vent?). Par contre, impossible de trouver un camping, une auberge ou un hotel. Nous avons passé des heures sur internet, demandé de l’aide sur Twitter et Facebook, parcouru les offices de tourisme… un grand rien. Alors, nous avons décidé de faire du camping sauvage. Illico presto nous sommes allés au Super U du coin, on a fait les courses pour le diner et le petit-déjeuner, on a pédalé qques km avec toutes les courses, et hop, on s’est pausé sur les rives de l’étang de Biscarosse. Baignade, installation des tentes, diner, et un dodo très tot (bah oui, il fait vite nuit).(lolo:et puis fred va essayer de dormir dehors sur son hammac… va-t-il y arriver ???)
Je vous laisse jeter un oeil aux photos.
Kilomètres parcourus : 105km
Kilomètres parcourus depuis le départ : 193km
Temps pédalé : 5h1
Vitesse moyenne : 20.7km/h
Montée totale : 289m
Descente totale : 269m
Jour 1 – Hendaye – Vieux Boucau les Bains
Hier soir nous sommes arrivés à Hendaye, nous avons pédalé 15 minutes et nous voilà au camping. Dodo, longue nuit, reveil tardif (tom:pas pour tout le monde, c’était long de les attendre, d’ailleurs il faisait presque beau à 7h) et là, la pluie…. et encore la pluie. Nous avons du attendre un peu avant de décolé vers 10h30. Et là, nous nous sommes heurtés au Pays Baques : pluie, vent et relief. Pas facile. Ami lecteur, ami cycliste, sache que si tu veux venir ici faire un petit tour de bicylette, ce n’est pas la bonne région, vas plutot longé le canal de l’Ourcq en partant de la Bastille (situé au centre de la plus belle ville du monde). Ami Basque, sache que jamais tu ne pourras avoir un pays indépendant si tu n’aménages pas ton littoral avec des pistes cyclables. C’est bien sympa de vouloir un parlement Basque, un président Basque, mais si on n’est même pas foutu d’avoir des pistes cyclables, et bah c’est mal barré. Oui ami lecteur (basque ou pas basque dailleurs), sache que nous avons passé plusieurs dizaines de kilométres sur des départementales bourrées de voitures… et je ne vous parle pas du temps passé à chercher notre chemin. Bref, peut mieux faire. (tom:par contre c’est beau, la côte, la mer, les vagues)
Je disai donc, on quitte Hendaye, on pédale, on monte, on descend (un peu, c’est toujours trop peu les descentes), on a le vent de face, St-Jean de Luz, Biarritz… et on se rend compte qu’on n’avance vraiment pas (tom: ça c’est clair ils avancent pas 🙂. Alors ? Et bah on s’arrete pour déjeuner (on va pas non plus strésser pour si peu). Et puis on continue, on pédale, on monte, on descend… en se disant « vivement les Landes » (c’est tout plat à ce qu’il parait). Vers 16h on reprend nos bonnes vieilles habitudes, on se pause pour trouver un camping/auberge/hotel où se poser. Pas facile de trouver un camping en cette haute saison. Mais bon, à force de percéverance et d’office du tourisme nous avons trouvé une auberge de jeunesse à Vieux Boucau les Bains. Bon, là, je vous avouerai que les derniers 15km (Fred: euh, 35km pour certains) n’étaient pas faciles (en fait c’était une vraie galère, tom: on a faillit en perdre 2 dès le 1er jour).
Là, il est 21h, on est au resto, on mange des pizzas (Fred: et des mousses au chocolat et des panna cotta) et vivement le dodo.
A demain
2011 – Jour 0 – Paris – Hendaye
Je sais, je sais, on est un peu difficile à suivre. Mais bon, c’est un peu ça l’esprit cycliste : libre, sans foi ni loi, ni dieu (sauf cochonou) ni maitre, l’horizon pour seul ami… bref, on est des bikeurs (cyclistes en anglais), des vrais ! Vous l’aurez compris d’après le titre de ce blog, nous ne sommes ni à Istanbul, ni à Dusseldorf (voir l’explication dans ce post) : nous sommes à Hendaye (enfin, dans le train en direction d’Hendaye). Vu l’été pourri qui s’est abattu sur l’Europe on s’est dit qu’on serait plus au sec dans le sud que dans le nord. Donc, en moins de 48h, nous avons revu notre itinéraire, changé nos billets de train, racheté des cartes IGN… et nous voici au bout du bout de la cote Atlantique française (à qques km de l’Espagne). La question qui vous vient naturellement à l’esprit est « et jusqu’où allez vous remonter la cote Atlantique ? ». La réponse est que nous sommes libres, sans foi ni loi, ni dieu ni maître, l’horizon pour seul ami… donc, nous ne savons pas. Au minimum on remontra jusqu’à St-Nazaire (terminus de notre 1ère balade il y a 2 ans), mais on pourra peut-être pousser jusqu’à Lorient.
L’autre nouveauté c’est que nous ne sommes pas 3 mais 4. Et oui, nous avons trouvé un nouvel adepte à notre grande secte, j’ai nommé Laurent. En fait, Laurent aurait déjà du venir avec nous l’année dernière… mais il s’est vautré en entrainement et pété la clavicule (ça ne pardonne pas d’être un bikeur). Cette année, tout va bien, il est parmis nous (enfin, jusqu’à la prochaine gamelle).
Autre nouveauté : on a une nouvelle représentation de cochonou. Souvenez-vous, notre cochonou avait rendu l’ame l’année dernière, il fallait donc le remplacer. Comme vous pouvez le voir sur la photo, celui ci est plus beau et… plus gros. Bah ouais, plus de place pour faire de plus grosses offrandes (un peu comme si vous compariez le budget de votre église de campagne avec celui de Notre Dame). Donc, hotel 4 étoiles cette année !!!
Ah oui, autre nouveauté (et bah dites donc, y en a du neuf cette année), Fred s’est acheté une « Extra Wheel » (une roue supplémentaire en anglais). Comme vous pouvez le voir (difficilement) sur la photo, c’est une roue qui sert de remorque. On n’est pas sur que ça soit vraiment utile, mais avec le petit drapeau jaune, on nous remarque. Au fait, pour information, nous nous sommes pesés avant de partir, et nous avons chacun entre 30 et 37kg à transporter (entre le vélo et les sacoches). Ca fait donc du poid à déplacer au quotidien.
Aller, il nous reste encore qques heures de train avant d’arriver à Hendaye (merci David de nous avoir prété ta clé 3G qui nous permet d’écrire des blogs dans le train) . On vous dit à demain pour le début de notre périple à vélo.
2011 – Paris Istanbul via… Düsseldorf
Je sais, je sais. Vous venez de lire le titre et vous vous êtes jeté sur votre Google Earth préféré en vous disant « punaise, je voyais Düsseldorf plus du coté de l’Allemagne et moins du coté de la Turquie ». C’est pas faux. Düsseldorf n’est pas sur notre parcours initial (qui suit l’Euro 6 Vélo) . Alors que diable allons nous faire vers le nord alors que notre parcours nous destine à rouler vers le sud-est ? Tout a une explication… et un coupable. Je balance.
Comme chaque année, pour préparer notre périple, nous nous écrivons de longs mails, nous créons de longs Doodle et nous nous réunissons autour de longues bières pour nous mettre d’accord sur une date de départ et un itinéraire. Après quelques pintes de brunes nous nous sommes donc mis d’accord : nous partirons du 8 au 15 aout ! La raison principale était que Robin avait une bande de potes qui venaient du Canada pour pédaler avec nous. Plus on est de fous… et plus on est de fous (ceux qui pensent qu’on rit à pédaler 800 km sont des fous). Et puis les mois passèrent, les entraînements se succédèrent (bah oui, faut garder la forme) et un beau matin (c’est toujours durant les beaux matins qu’on a les mauvaises nouvelles) notre coéquipier Robin nous annonce la nouvelle : il ne viendra pas avec nous cette année… ni ses potes. Ok, pas de soucis, on partira sans lui. Istanbul, nous voilà !!! Mais c’était sans compter la nature fragile de Fred. « Hé les gars, il fait chaud en août, c’est que j’ai peur de me déshydrater ou de prendre un coup de soleil ». Bon, et bien puisqu’il fait chaud l’été dans le sud, allons dans le nord (un peu chochotte le Fred quand même).
Et c’est comme ça que Fred, Thomas et moi (Antonio) on s’est retrouvé autour de cartes Michelin pour préparer notre périple : nous prendrons un train Paris – Düsseldorf et nous pédalerons 900 km en longeant les cotes Allemande, Hollandaise et Belge pour arriver à Dunkerque. C’est pas beau ça ? Je vous laisse jeter un oeil à la carte.
Seul léger inconvénient du parcour, il nous faut démonter nos vélos pour prendre le TGV Paris – Düsseldorf. C’est toujours chiant de transporter une housse de 3km, de démonter et remonter son vélo pour 3h de train. Mais bon. Grande inconnue aussi, la cote de la mer du nord. Comme vous pouvez le voir sur la carte, 70% de notre balade se fait au bord de l’eau. Ca peut être sympa… mais il peut y avoir du vent aussi. On verra bien.
Donc, si vous êtes dans le coin du 8 au 15 aout, venez nous faire coucou sur le bord de la route.
A très bientôt sur ce blog et sur Twitter.
2010 – Jour 7 – Sully-sur-Loire – Orléans
Dernier jour, ou plutôt devrions-nous dire, dernière demi-journée. Eh oui, nos 3 bikers (cyclistes en anglais) sont arrivés à Orléans à 11h du matin en ce vendredi 2 juin. Même nous on était épatés. On pensait arriver samedi à Orléans, que nenni. On aura fait presque 800 km en 6 jours et demi. Pas mal.
Pas grand chose à dire sur cette dernière demi-journée donc. Réveil à 6h30 (comme d’hab), (Fred: le coq, il faut parler du coq un peu. Le coq est censé chanter le matin à la levée du jour. Eh bien dans les fermes du Loiret, il chante à 3h45 du matin. En plus il a un pote dans la ferme d’à côté et ils font un super duo casse oreilles… bref, toujours avoir une paire de boules Quiès anti chant du coq dans ses bagages), gros petit déjeuner à la ferme (Fred: Miam les confitures maison), et on était sur les vélos à 8h30. La matinée était chaude, nous avons pédalé sur des pistes en asphalte pour arriver à Orléans avant 11h. (Robin: enfin, on a fait du chemin de terre aussi, et à deux endroits la piste n’était plus indiquée il a fallu se fier à nos cartes) Le temps de regagner la cathédrale, et nous voici à la terrasse d’un café (eh oui, encore) à manger des omelettes et à boire jusqu’à plus soif. Midi arrive, le groupe se disloque : Fred et Robin prennent le train de 12h30 pour Paris, et Antonio enfourche son vélo pour aller en thalasso. Et ouais, j’avais décidé de me faire un court séjour en thalasso histoire de me reposer, de me relaxer dans une piscine et de me faire faire des tas de soins sympas genre massage, bain d’algues et autres sauna/hammam. (Fred: Quand je pense qu’il a le meilleur masseur de Paris comme pote… faux frère !! 🙂 )
C’est donc terminé pour cette édition 2010 du Paris Istanbul (promis, on y arrivera un de ces jours à Istanbul). Merci de votre fidélité (notre blog a été lu entre 350 et 1130 fois selon les jours), de vos commentaires, encouragements, tweets et SMS. Par contre, avant de nous quitter comme ça et de se dire à l’année prochaine (pour un Bâle-Vienne à priori) (Fred: euh ça fait quand même plus de 1000km là…), je vais répondre à vos questions :
* Istanbul c’est pas dans l’autre direction ? L’année dernière nous avons fait un Paris-Nantes sans vraiment penser à se faire la piste Euro Vélo 6 (qui suit la Loire, le Rhin et le Danube jusqu’à la mer noire). Lorsque cette année on a évoqué de se refaire une balade, Euro Vélo 6 est revenu sur le tapis. En regardant la carte on a vu que le Danube se déversait dans la mer Noire à qques centaines de kilomètres d’Odessa et d’Istanbul. Tout de suite on s’est mis à rêver. On s’est donc dit qu’on irait à Istanbul en longeant la piste Euro Vélo 6 mais en saucissonnant le trajet en étape annuelle de 800/1000km. L’année prochaine, si Cochonou le veut bien, on se fera la partie Bâle-Vienne. Pour ce qui est du sens de la balade (Bâle-Orléans au lieu de Orléans-Bâle) c’est parcequ’on a vu que l’arrivée à Bâle montait… alors on s’est dit que le départ descendait… toujours plus facile de descendre lorsqu’on est sur un vélo ;o)
2010 – Jour 6 – La Charité sur Loire – Sully-sur-Loire
Robin : puisque je suis dans le registre de la dénonciation calamiteuse, je déconseille également à tous de faire réparer un vélo dans la Nièvre. Bon, pour ne pas que tous les réparateurs nivernais fassent faillite, je vais préciser avenue du Général de Gaulle à Decize. Ce quadruple enfoiré m’a d’une part accusé d’avoir croisé le grand plateau avec le grand pignon, ce qui avait indubitablement causé la perte de mon dérailleur. Lorsque j’ai voulu expliquer que c’était cette satanée chaussette, le grand gourou m’a fait signe de ne pas insister. Je me suis donc tu. D’autre part, il m’a demandé où j’avais fait ajuster mon précédent dérailleur (qui fonctionnait très bien). Lorsque j’ai répondu en Angleterre, j’ai eu droit à un gloussement condescendant et franco-centrique. Le réparateur de répondre « ah, ça ne m’étonne pas alors ». Et deux petits coups de tournevis vers la gauche ou la droite, je n’ai malheureusement pas prêté attention au coq torse bombé en quête de considération. Résultat : eh bien mes vitesses ne fonctionnent plus très bien. Elles changent toutes seules, à l’instar d’une boîte automatique. C’est un peu chiant lorsqu’on monte une côte. Alors en rentrant à Paris, je compte faire rechanger le dérailleur pour avoir un dérailleur de route comme à l’origine, une patte Specialized pour tenir le dérailleur (bon là je ne lui en veux pas, il n’avait pas la pièce), et une nouvelle chaîne parce qu’il n’a pas été foutu de voir que la chaîne s’était tordue avec l’aventure dite « De la Chaussette Infernale ».